Ceci étant
dit, je n’ai jamais aimé porter des gougounes. D’une part, j’aime avoir quelque
chose qui me tient le pied en arrière du talon et d’autre part, habituellement
la languette qui passe entre les orteils me blesse et me fait mal. Par contre,
ici, il faut vraiment avoir un soulier qu’on peut mettre et enlever rapidement,
surtout à la garderie car on tente d’éviter de rentrer la poussière
omniprésente dans les maisons. À Bobo, j’ai réussi à trouver à bon prix, des
gougounes en cuir qui ne me blessent pas entre les orteils car le cuir est très
souple mais j’ai toujours de la difficulté à marcher avec ses chaussures qui me
glissent inévitablement des pieds.
Je voulais
illustrer cette rubrique avec une photo des « Ladys Gougones » en
tapettes mais il y avait toujours l’une d’entre nous qui avait décidé de porter
ses « runnings» ou d’autres souliers. Par contre, les
« tapettes » sont omniprésentes, non seulement aux pieds des gens,
hommes et femmes, qu’ils soient à pieds, en voiture, à bicyclette ou à
mobylette mais aussi dans l’artisanat. En effet, lors de notre voyage à
Bobo-Dioulasso-Banfora, Sylvie a acheté d’un vendeur ambulant, un porte-clé en
forme de gougoune. À L’olorum, un centre d’artisanat où tous les objets sont
fait, au moins partiellement, avec des objets recyclés, j’ai photographié 3 différentes
paires de gougounes qui illustrent bien mes propos.
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