Papa, ainsi
nommé parce que traditionnellement, le premier mâle de la famille porte le nom
de son grand-père paternel et on le surnomme donc « papa », est un
noble parmi les Senofu, l’ethnie de la région. Très cultivé, il à coeur de
protéger et de faire connaître sa culture. Si cela vous intéresse, je pourrais
vous envoyer le vidéo de la présentation qu’il nous a fait puisque je l’ai
presqu’entièrement enregistré. J’inclus quelques photos ici mais j’ai trouvé un
excellent site web avec d’excellentes photos et descriptions:
Notre guide
nous a expliqué que certaines parties du site sont interdits aux étrangers et
j’ai appris sur internet que les locaux protègent certains lieux sacrés en
plantant des Euphorbes empoisonnés. Nous avons d’ailleurs vu une plante
épineuse (photo ci-dessous) et le guide nous a avise de ne pas y toucher
puisqu’il s’agissait d’un euphorbe empoisonné et qu’anciennement les Senofu
utilisait cette plante pour faire des flèches empoisonnées contre leurs
ennemis. Il ne nous a pas dit que ces plantes protégeaient des lieux interdits
mais avec le recul, je me demande
bien quels sont les secrets que cette plante nous cachait!
Sur le
voyage de retour à Banfora, nous sommes arrêtés pour voir des vannières au
travail. Il faut dire que les femmes de cette région se font creuser un trou
sous la terre par leurs maris et qu’elles y passent ensuite la journée à tisser
des joncs de rhônier pour en faire de jolies paniers. Jean-Baptiste nous a dit
qu’elles aiment travailler sous la terre puisqu’ils y sont au frais et qu’en
plus, cela leur permet de se faire des confidences loin des yeux et des
oreilles des hommes! Les femmes que nous avons visité étaient extrêmement
gentille et nous ont aidé à descendre dans leur tanière :
J’ai même
eu droit à un mini-cours de vannerie que je n'arrive pas à envoyer ici mais que je tenterai de télécharger lorsque je serai rentrée à Montréal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire