Le 19 au
matin, nous partons de Bobo pour nous rendre à Banfora. La route vers Banfora
est magnifique car on est en plein dans la région de la culture de la canne à
sucre (voir photo ci-dessous) :
If faut
dire que notre chauffeur était très patient et arrêtait fréquemment pour qu’on
puisse prendre des photos. Je le remercie infiniment d’avoir arrêté pour que je
croque celle-ci du petit cochon qui jouait dans la marre parmi les nénuphars;
c’est une des plus jolies de ma collection :
En route,
Jean-Baptiste fait arrêter le chauffeur assez brusquement parce qu’il voulait
nous montrer le joli fruit qu’une jeune femme vendait sur le bord de la route
(photo ci-dessous). Vous ne devinerez certainement pas de quoi il s’agit! C’est
le fruit du palmier à huile, duquel on extrait la fameuse « huile de
palme », très utilisée au Burkina pour la cuisson.
Grâce à
Jean-Baptiste, qui connaissait la propriétaire de l’auberge La Canne à Sucre,
nous avons été logé plus que confortablement dans un joli pavillon privé de
l’auberge avec la piscine presque privé à la porte! De plus, les pièces étaient
joliment décorées avec de très belles pièces d’art africain pour le plaisir de
nos yeux comme ils disent au Burkina. Voici quelques photos de l’auberge :
Nous
quittons l’auberge immédiatement pour une visite des Cascades et du Lac
Tengrela où nous espérons pouvoir apercevoir des hippotames qui sont souvent au
rendez-vous en fin d’après-midi.
Au départ,
nous devions pique-niquer au sommet des cascades puis se baigner là-haut et dès notre arrivée, un jeune
adolescent a porté notre glacière extrêmement lourde (car elle contenait
plusieurs litres d’eau minérale) sur sa tête pour la monter au sommet. On avait
bien vu des femmes porter des objets relativement lourds sur leurs têtes mais
on n’en revenait pas de voir ce garçon porter une telle charge en grimpant en
plus! Le pire, c’est qu’on s’est vite aperçu qu’il serait impossible pour
Guylaine de grimper vers le sommet avec sa foulure. Le garçon a donc dû
redescendre la glacière mais on a pris soin de l’alléger un peu en transportant
les bouteilles d’eau nous-mêmes. Inutile de vous dire qu’on a partagé le très
copieux pique-nique avec le jeune garçon qui probablement n’avait jamais si
bien mangé! Binta, la propriétaite de l’auberge où nous avions logé la veille
nous avait préparé tout un festin : pain baguette, œufs cuits dur,
sardines, tomates, concombres, carottes crus, vinaigrette, etc… De plus, nous
étions super bien installé à l’ombre de magnifiques manguiers. J’inclus
également une photo des superbes casséhédras qui longeait le sentier menant au
lieu de notre pique-nique. Jean-Baptiste nous a appris que les colonisateurs avait
forcé les burkinabés à planter ces arbres le long du sentier pour leur faire de
l’ombre quand ils visitaient les Cascades.
Après le
pique-nique, à notre grand regret, nous avons dû laisser Guylaine en bas pour
aller nous baigner au sommet car le pied des Cascades n’est pas accessible pour
la baignade. Dans une rubrique précédente, je vous ai envoyé une photo des
superbes Cascades.
Nous
quittons les Cascades pour nous rendre immédiatement au Lac Tengrela. À notre
arrivée, Jean-Baptiste nous annonce qu’il ne prendre pas place dans la barque
avec nous puisque cela fait 4 fois qu’il vient au Lac Tengrela mais il n’a
jamais eu la chance de voir les hippopotames. Nous nous disons qu’avec un peu
de pensée positive, nous allons certainement en voir et tel que prédit, ils
sont au rendez-vous! Nous avons même eu la chance de voir une maman avec son
petit (voir photo ci-dessous) :
Pendant le
retour, notre guide nous a confectionné de jolis colliers avec des fleurs de
nénuphars :
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